Archive pour septembre 2010

All in !

mardi 28 septembre 2010

Les habitués n’en seront pas surpris mais avant de clore sa saison 2009 – 2010, la galerie GHP prend à nouveau la direction du dessin.
Parce que c’est bien de dessin dont il s’agit lorsque l’on s’intéresse à l’illustration, même si l’on préférera parler d’ «arts graphiques» pour faire le distinguo avec le dessin dit «contemporain».

Si à l’origine, l’ambition de l’illustration est d’accompagner l’écrit par l’image, il n’en est pas moins un art, comme le rappelait l’historien Michel Melot dans les années 80’.

Certains illustrateurs se sont même détachés de toute préoccupation narrative, se rapprochant ainsi des peintres figuratifs. A l’inverse, certains plasticiens se sont placés en chefs de file d’un néosurréalisme à la lisière de l’illustration.

Avec «All-In !», la galerie GHP a choisi d’inviter tous ceux qu’elle considère comme des références du genre. Qu’ils soient français, allemands, espagnols ou du continent américain, qu’ils soient issus du milieu de l’art contemporain, du graphisme, de la bande dessinée ou du graffiti, les 18 artistes associés à cette exposition, enrichissent le paysage visuel international de leurs icônes, de leurs couleurs, de leurs fantasmes…

Alors, avec un tel jeu entre le mains, le tapis pleure… A GHP de parler : All-In !

Désastre

dimanche 26 septembre 2010

Une fabrication de Claude Bardouil, Coraline Lamaison et Jérôme Souillot sur une proposition de Claude Bardouil.

D’après John Giorno « Il faut brûler pour briller », Chuck Klosterman « Je, la Mort et le Rock’n’Roll », Radiohead « Kid A » et Andy Warhol.

Il s’agit d’ être à fond, de se sentir vivant, de pouvoir triper sur son canapé.

Suivre le mode d’emploi de John Giorno pour se suicider. Savoir où on était au moment de l’assassinat de JFK. Ecouter l’album « Kid A » de Radiohead en entier parce que Chuck Klosterman y a trouvé track par track le déroulement de la journée du 11 septembre.

La performeuse Coraline Lamaison évolue dans l’installation qui sert à son trip. Des images ré-appropriées, grossies, des drames en carton et scotch.  Elle expérimente le grand désastre pour éprouver, supporter le sien. L’intime désastre.