Jason Oddy

Né en 1967 à Londres (Angleterre) – Vit et travaille à Londres

Dès lors que nous naissons, nous sommes entourés par le monde tel qui est façonné par l’homme. Notre environnement est l’héritage omniprésent et incontournable de l’espèce humaine.

Beaucoup des travaux réalisés par Jason Oddy retracent l’avancement puis l’échec des nombreuses tentatives, par la modernité, de refaire le monde sous une apparence unique. C’est une histoire qui démarre avec l’utopisme totalitaire personnifié par les stations thermales et balnéaires des régimes soviétique et nazi, et qui se poursuit via le Pentagone où la vision utilitaire de l’efficacité fordiste se réalise dans un immeuble dans lequel deux points ne sont jamais à moins de sept minutes de marche l’un de l’autre.

Si cette histoire atteint un des hauts points de l’optimisme architectural avec les QG des Nations Unies, dont l’architecture et les attributs anticipent un ordre global idéal, elle se conclut ensuite en une sorte de nihilisme architectural avec la non-architecture délibérée de la baie de Guantanamo.

Expositions personnelles :
2007

Kilkenny Arts Festival, Kilkenny
Catalyst Arts, Belfast
2006

Photofusion, London
Focal Point Gallery, Southend-on-Sea
The Photographers’ Gallery, London

2005

Hug Gallery, Amsterdam

2004

Frederieke Taylor Gallery, New York

2002

Galerie Serieuze Zaken, Amsterdam
Royal Pump Rooms Museum, Leamington Spa

2000

Yossi Milo Gallery, New York
Henry Peacock Gallery, London

Publications :

An Outsider’s Guide To Getting Inside Places Only Insiders Normally Get To Go, Art On Paper (2009) ; Artist Profile, Design Weekly (2008) ; Jessica Lack, The Photographer, Guardian Culture Supplement ; « A Town Called Terror », The Independent on Sunday Review (2005) ; « Politics that makes peace with the beauty of objects », The New York Times (2004) ; « Inside the Pentagon », Le Monde 2 (2003) ; « Casting a Cool Eye… », The New York Times (2002) ; Pick of the Week, The Guardian (2002) ; « I Spy », Metropolis (2001) ; « Critics’ pick », The New Yorker (2000)