Yasmina
vit et travaille en Picardie.
Le vivant, l’organique, le grotesque, parfois le comique sont certainement à la base des préoccupations artistiques de Yasmina. La manipulation génétique, les nanotechnologies… tentent de créer le parfait esclave, un corps parfait pour des objets génétiques intelligents dans le meilleur des mondes.
Yasmina tente de dessiner la place de l’Autre : le pas beau, l’étrange, le raté, la part obscure, ridicule… ses montres. Elle manipule, avec ses outils chirurgicaux-mentaux, des muscles, des os, des cellules qu’elle marque et qu’elle tatoue. Elle nanofabrique.
Son laboratoire est très archaïque, des chiffons faisant office de super-peau, un vieil ordinateur comme laborantin, un stylo et… de l’obscur s’échappant des formes, des viandes à sentiments.