Miss Van

mercredi 17 mars 2010

Née en 1973 à Toulouse.
Elle vit et travaille à Barcelone (SP).

Miss Van commence à peindre dans la rue dès l’âge de 18 ans au début des années 90. A travers ses fresques, ses peintures, elle instaure un concept novateur déviant de l’art urbain traditionnellement masculin, qui sera ensuite suivi par de nombreuses artistes féminines et exposé à travers le monde, de Paris à New-York en passant par Los Angeles et Barcelone ou encore Manille.

Si en quinze ans son travail a beaucoup évolué, l’artiste toulousaine continue de peindre ses poupées à demi-nues et masquées, plus voluptueuses et mystiques que jamais.

Présentant régulièrement de nouvelles esquisses, dessins et peintures, Miss Van varie les supports, allant du papier au bois, en passant par la peau tannée ou l’installation.

Un érotisme chic et sombre, omniprésent, qui nous plonge dans un univers étrangement sensuel.

Expositions personnelles :

2008

Merry Karnowsky, Berlin – Allemagne

2007

Galerie Magda Danysz, Paris

2006

Centre d’art de la ville de Schwaz – Autriche
Galerie Magda Danysz, Paris

2005

Arte Fiera avec la Galerie Magda Danysz – Bologne – Italie
Jonathan Levine gallery, New York – USA
Iguapop gallery, Barcelone – Espagne

2004

Lima, Milan – Italie
Fornarina, Stockholm – Suède
Galerie Magda Danysz, Paris
Fornarina, Anvers – Belginque
90 sqm, Amsterdam – Pays-Bas
Fornarina, Melrose Avenue – Los Angeles – USA

2003

Galerie Magda Danysz, Paris

2002

Mama Gallery, Rotterdam – Pays-Bas

2001

Notting Hill Art Club, Londres – Angleterre

2000

Exectutive Gallery, Toulouse – France
Le Shop, Paris – France

1999

Galerie Diloy, Toulouse – France

Mijn Schatje

mercredi 17 mars 2010

Derrière ce mystérieux et par ailleurs imprononçable pseudonyme – « petite chérie » ou quelque chose d’approchant en néerlandais – se cache une jeune artiste à la triple culture franco/hispano/hollandaise.

Improbable rencontre entre les univers oniriques de Mark Ryden, Yoshitomo Nara et Lewis Carroll, ses dessins vectoriels aux détails ciselés se sont tout d’abord affichées sur de nombreux flyers du circuit club parisien, dans la presse magazine et sur les pochettes de disques du label Record Makers, fondé par les membres du groupe AIR et du label Ekler’O’shock pour DatA.

Très vite Mijn Schatje s’est détachée de sa formation de graphiste pour se consacrer à son travail personnel. Très active sur myspace où ses étranges poupées numériques aux regards inquisiteurs ont bluffé bon nombre de directeurs artistiques et d’afficionados du dessin vectoriel, Mijn Schatje a récemment collaboré avec Reebook et Sony avant de faire craquer la marque de prêt-à-porter Italienne Fornarina, qui qui a crée avec elle des modèles exclusifs inspirés de ses créations.

Côté expositions Mijn Schatje a rejoint fin 2005 le crew des artistes de la galerie nomade Arts Factory, puis d’autres galeries internationales comme Corey Helford (Los Angeles) ou encore Ad Hoc Art à NYC et la Galerie Kochxbos à Amsterdam, l’un des principaux points de chute en Europe de la scène low-brow internationale (Ray Caesar, Lori Earley, Mark Ryden, Tim Biskup …).

Martes Bathori

mercredi 17 mars 2010

Martes Bathori, vit et travaille à Paris en tant qu’artiste plasticien et auteur depuis 1989.

Né au siècle dernier dans les Carpathes Transylvaniennes, Martes Bathori, à l’adolescence, mû par une curiosité bien naturelle à l’encontre d’une civilisation qu’il a bien du mal à appréhender du haut de ses montagnes, gagne les Portes de Fer et remonte le Danube dans les cales d’un minéralier jusqu’à Vienne, où il étudie l’entomologie auprès du professeur Otto von Aschenbecher à la faculté des sciences.

Lassé par les querelles intestines qui gangrènent même l’institution si protégée dont il fait partie, il reprend son périple à contre courant du fleuve jusqu’à sa source au cœur de la forêt noire et s’y installe quelques temps, se nourrissant de gibier et de diverses cueillettes.

Puis il rejoint le Rhin aux contreforts du Drachenfels, séjournant dans diverses ruines haut perchées, pratiquant l’abstinence alimentaire et la méditation.

On signale sa présence parmi les reptiles du jardin zoologique de Rotterdam quelques années plus tard, ainsi que dans les bâtiments abandonnés de la ligne maritime Holland-America sur la Wilhelminakade, jusqu’à ce que leur rénovation l’expulse vers la Ville des Lumières, accroché au boggie d’un train de marchandises.

On peut l’apercevoir ramper, parfois, aux alentours de la gare du Nord, dans les bosquets entourant l’église Saint Vincent de Paul, à la tombée de la nuit.

Expositions personnelles :

2009

Galerie GHP, Toulouse

2008

Soledad Senlle Gallery, Amsterdam, Pays Bas

2007

HPGRP gallery, New York, USA
HPGRP gallery, Tokyo, Japon

2006

La Mauvaise Réputation, Bordeaux
Festival « Des Journées Désinvoltes », Abattoirs de Pau
Centre culturel de Dieppe

2005

Galerie Art’s Factory, Paris

2004

Galerie Lavigne–Bastille, Paris

2003

Isetan Shinjuku Department Store, Tokyo

2002

Château Palmer, Cenon (Bordeaux)

2001

Galerie Michel Gillet, Paris

1998

Hyères Festival de la Mode, Hyères, France

1997

Galerie Atsuro Tayama , Paris

1996

Galerie Lefor Openo, Paris
Reflex gallery , Amsterdam
Ginza Art Space , Tokyo
Daikoku gallery , Tokyo

1995

Neiman Marcus Department Stores, San Francisco, Houston, Los Angeles

1994

Perroquet Bleu, Marseille
Lefor Openo gallery, Paris

1993

Reflex gallery, Amsterdam
Brut de Culture, Paris
Pin Up Studios, Paris

1992

Galerie Michel Gillet, Paris

1991

Hotel  du Nord Pinus, Arles
Marc & Bengels gallery, Berlin, Germany
Galerie Pierre Nouvion, Monaco

1990

Le Grand Magasin, St Rémy de Provence
Galerie Pixi, Paris

1989

Galerie Pixi, Paris, Paris

Bibliographie :

La Revanches des Palmipèdes, édité par Les Requins Marteaux en 2008

Hamgrad, Utopia porcina, édité par Les Requins Marteaux en 2005

Mister Q. VS Djakarstadt, édité par Le Seuil en 2004

Mademoiselle Kat

mercredi 17 mars 2010

Artiste issue de la culture urbaine depuis les années 90, la démarche artistique de mademoiselle Kat est à l’origine d’un mouvement singulier qu’elle a ouvert avec miss Van dans le graffiti.
Elle tisse en filigrane ses multiples influences qui sont le manga, le pop-surréalisme américain ou la peinture italienne du xvéme siécle, le tout mélé de ses propres expériences sur la question de l’identité féminine.
Kat se plait à re-écrire les histoires des icônes féminines qu’elle cite et amener une dimension onirique différente.
Aujourd’hui, sa problématique s’approfondit en atelier avec l’utilisation d’autres médiums. L’intimité du lieu aidant, les dessins de  baby-dolls se dévoilent.

Ses nouvelles toiles proposent une lecture personnelle de la légende d’Eve entourée de son serpent Na’hash et du fruit défendu dans un univers de rêves qui mêlent décors érotiques et champêtres . Une légende que la mademoiselle s’est plu à  actualiser trouvant certains détails peu “juicy and spicy” dans l’histoire originelle.
Elle a exposé dernièrement en Chine à l’institut d’art de Chongqing en 2005 puis en 2006 à Toulouse au musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs lors du “Retour de Chine”. Elle a aussi participé à l’exposition collective organisée par Miss Van en 2007 à la galerie Iguapop (Barcelone) et en 2008 à Paris pour une exposition collective intitulée “l’école de Toulouse”.
Un court-métrage est en cours, en collaboration avec la réalisatrice Catherine Aïra et dont elle a écrit le scénario intitulé « le masque est si délicat… ».