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samedi 29 mai 2010Cyril Rouge
mercredi 17 mars 2010Cyril Rouge a.k.a. GOLEMFABRIK
Né le 30 mars 1972 à Bron (69)
L’intitulé Golemfabrik fait directement référence à la légende du Golem, une créature d’argile à laquelle il est permis de donner vie en lui plaçant un mot magique dans la bouche (le nom imprononçable de Dieu), et en lui inscrivant sur le front le mot Emeth (soit « Vérité » en hébreu).(…)
Au terme d’un rituel complexe, le Golem s’anime. Créer un golem n’est pas une affaire facile. Cela demande beaucoup de pouvoir et d’énergie. D’où la dimension paradoxale de cette désignation : une fabrique de Golems relève de l’impossible. (…)
Golemfabrik est un projet de peuplement, par prolifération. Pour l’heure, il se donne lieu le plus souvent dans les marges. Il remplit des friches et des presque zones. Non pour en masquer le vide, mais pour le rendre sensible. Golemfabrik ambitionne de gagner les « Cubes Blancs » aussi bien que les rues. Golemfabrik est une manière de raconter avec des objets. C’est aussi l’invention d’un peuple. Le peuple qui manque. Ou le peuple manqué.
Expositions :
2009
Golemfabrik, retropestive (sic) – Galerie GHP, Toulouse
2008
Greetings from Golemland – Artoyz SG, Lyon
2007
Weerk-Show – Galerie Kurt im Hirsh, Berlin (All)
2006
Territoires (group show) – Fondation Espace Ecureuil pour l’Art Contemporain, Toulouse
2005
Une Cabane au Canada (group show) – ALAPLAGE 3, Toulouse
2004
Nevermore – Maison des Arts Contemporains, Pérouges
Rebu(t)s mais Corrigé – Galerie Dune, Lyon
Caroline Sury
mercredi 17 mars 2010Peintre, graphiste, dessinatrice de bandes dessinées, illustratrice de presse – libération, Le Monde, Marseille l’Hebdo – on connait Caroline Sury pour son graphisme râpeux, ses pelotes de traits tombées entre les pattes d’un chat furieux : voir ses Vagina mushrooms (collectif feminin dessalés, ed. Le dernier cri)
Ses dessins paraissent régulièrement dans différentes structures – L’Association (FR), Les requins marteaux (FR), Strappazin (CH), Fantagraphic (USA), Buenaventurapress (USA), etc…
Elle est aussi co-fondatrice des éditions Le dernier cri basées à Marseille depuis 1995.
Sury, who edits the women-only anthology Vagina Mushroom, is an art-school trained illustrator whose aesthetic preferences run distinctly to the visionary. With a strong interest in art brut, her work is direct, unmediated, and highly personal. It is an aggressive, even disturbing, point of view, that many will consider ugly, even horrifying. It is also incredibly sophisticated, cutting, and insightful. Sury is the type of cartoonist that would be considered a naive genius if everyone didn’t know just how smart she really is.
She says things that aren’t talked about in polite company, and she says them in a way that is both highly personal and totally uncompromising.
Extrait de Comix reporter
Anne Brunet
mercredi 17 mars 2010Née en 1982. Anne Brunet vit et travaille à Paris.
Un univers où la mélancolie est fleurie, où les animaux deviennent personnages habitant d’autres personnages, où la violence du noir resplendit dans des courbes affinées. Anne Brunet fige, dans un simple cadre de papier, ces chimères féeriques comme un portfolio de ce monde imaginaire qui la fait vivre.
Pourtant rien n’est totalement statique, immobile.
Chacune de ces esquisses pouvant s’imbriquer les unes aux autres. Individuellement, elles se veulent envoûtante, poétique. Des exclamations en de grandes lignes épineuses où s’écrivent de folles histoires extravagantes.
Son travail est proposé comme un voyage dans l’innocence, une naïveté enfantine parfois cruellement sombre.
Une autre réalité ou se mêle la joie de vivre et la peur de mourir, mais toujours empreint d’un lyrisme créatif doux et lèger, d’une sensualité, d’une sensibilité à fleur de peau.
John Mescal
Amandine Urruty
mercredi 17 mars 2010Comme un avertissement aux amateurs de gravures de mode, Amandine Urruty quitta son Gers natal soi-disant pour faire un tour.
En vérité je vous le dis, elle avait comme ambition cachée de conquérir le monde à dos de poney.
Empruntant les sentiers balisés qui mènent toujours aux bancs des facultés, elle étudia à l’ombre des forêts de bouleaux en prenant soin d’éviter les taches et autres rejetons des huiles locales aux cravates défraîchies. Elle en repartit finalement avec une boîte en carton recyclé remplie de bons points, un merveilleux coup de crayon et un sacré mal de crâne.
Puis elle erra de nouveau comme on erre dans la chanson française underground, par distraction, talquant à l’occasion les fesses d’une star de la variété nationale avec de la gouache.
Après avoir marché pendant au moins six mois à la recherche de l’autoroute qui mène par hasard au succès, elle se prit les pieds dans sa frange, tomba face contre terre et se mit à pleurer.
Un chauffeur de camion passant par là, se pencha vers elle en frétillant et lui dit :
« Si tu as de la peine un chiot trop bien élevé te tiendra compagnie,
Un joli bébé chien de plastique et de verre blanc.
Même s’il y a des chances pour que son cœur en toc chancelle,
Il protégera ton bonheur à lui tout seul. »
Une bonne affaire …
« Eh bien c’est d’accord, je le prends, je suis prête maintenant ! Donne-le moi, je l’appellerai Bonjour Misère », s’exclama-t-elle.
Et le routier disparut dans une flaque de diesel.
En route, perdant la tête, elle s’arrêta plusieurs fois pour boire lentement aux doudounes du quadrupède.
Il se mit alors à tourbillonner tout autour de ses lèvres des lumières qui brillent dans l’air sans jamais redescendre.
Il faut dire qu’une sorcière avait doté l’animal de tétons enchantés et que de ceux-ci s’écoulait un nectar onctueux aux vertus aussi nourrissantes que magiques.
Les seins du corniaud répondaient aux noms de Mrzyk, Moriceau, Bosch, Aldrovandi et Mizuki, les autres semblaient évoquer quelques stars du graffiti contemporain.
Une fois sevrée elle devint une prophète en jupon du dessin illuminé, puis reprit sa quête armée d’un serre-tête et d’un poing américain à mine colorée.
Des murs des galeries à ceux de la cité, en passant par les pages de magazines alternatifs et branchés, elle délecta ses nouveaux adeptes de visions bariolées issues d’un enfer qu’un Dante fumeur de bang n’aurait jamais renié.
Enfer où les damnés tiennent autant du fan de Cosplay que de ces miss girondes des défilés de salons agricoles, une population maléfique et improbable qui tend à proliférer sur papier en métastases fluorescentes.
Maintenant, lorsque des perroquets savants foncent droit, tout droit sur son barda de crayons de couleurs pour l’intimider, elle se glisse sous le gosier de son fidèle compagnon pour se cacher. Le canidé alors en transe remue la queue et se met à chantonner:
« Maintenant il y a comme un arrière-goût de poison au Paradis, ne sais-tu pas que tu es toxique? »
Depuis, Amandine Urruty trotte vers ses 27 ans. Elle vit et dessine sur son lit.
Thomas Bernard
Alexandre Nicolas
mercredi 17 mars 2010Alexandre Nicolas est né en 1970 à Toulouse, où il vit et travaille.
Il a reçu une formation aux Beaux Arts de Toulouse d’où il sort diplômé en 1997. Il participe à des performances en direct lors de manifestations locales en France et en Espagne. Lors de ces rassemblements populaires, il exécute en performance des sculptures éphémères de grande taille : en sable, en glace. Il y cultive son goût pour la mise en scène et sa fascination pour le modelage sur des matières brutes. Ces expériences le conduise à rechercher de nouvelles matières, jusqu’à la découverte du cristal de synthèse. Il va dés lors multiplier les tests et les audaces sur ce sujet capricieux. Dans ces ateliers, il croise Andrei Molodkin, jeune artiste avant-garde russe, qui représente en 2009 la Russie à la biennale de Venise. Il partage avec lui son savoir-faire.
Outre sa vocation artistique, Alexandre travaille comme designer pour des entreprises prestigieuses : Airbus, Hermès, Canal+, Club Med… Ces sociétés font appel à lui pour des créations d’objets ou de trophées. On lui commande aussi des performances, notamment en sculpture su glace. A l’occasion des deux derniers tours de France, il est sollicité par la société PMU pour réaliser le trophée du meilleur sprinter. Alexandre Nicolas travaille aujourd’hui sur les symboles et les mythes. Il les interprète, les détourne et les présente, figés en inclusion.
Expositions personnelles :
2009
« In & Out » – Galerie GHP, Toulouse
Galerie Olivier Waltman, Paris
2008
« Les prédestinés » – Lineart 2008, Galerie Xavier Ronse, Belgique
2007
« Le jeu » – St’Art, Galerie AD
Expositions collectives :
2009
« Les organiques » – AAF Bruxelles
« In woman I trust » – Galerie JPB Art, Saint Tropez
2008
« Poules de Luxe » – St’Art Lille, Galerie Xavier Ronse, Belgique
« Le Jeu » – London Art Fair, Galerie Olivier Waltman, Paris
« Les Prédestinés » – St’Art, Galerie AD, Béziers
Castang Galerie, Perpignan
Art Elysées, Galerie Olivier Waltman